Les journées d’éducation au bien manger

Programme de formation aux « journées d’éducation au Bien Manger »

Ces formations sont destinées à transmettre des compétences, des outils, des supports et des méthodes pédagogiques à des apprenants (éducateurs, enseignants d’écoles primaires, animateurs associatifs), afin de développer au sein de leur secteur d’activité des cours d’instruction axés sur l’éducation alimentaire : « les Journées d’éducation au Bien Manger » .

Cela s’adresse aux collectivités, communes, communautés urbaines, agglomérations ou métropoles, associations, « pays », groupes scolaires qui souhaitent développer des modules d’apprentissage pour les jeunes aux fondamentaux de l’alimentation, afin que ceux-là puissent trouver le chemin du « bon sens » et du « bien-être » au sein de leur territoire.

Cette formule permet de relayer les messages des collectivités pour une mise en œuvre d’actions de développement durable, des plans et programmes locaux de gestion des déchets et de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Historique des « Journées d’éducation au Bien Manger » :

L’association Meuse Action Qualité (MAQ) réalise depuis 2014, grâce au soutient de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF Grand Est), les « Journées d’éducation au bien manger » (JéBM) au sein des écoles de Meuse.

Ces actions ont pour objectifs d’inscrire l’alimentation dans le projet des écoles, d’initier des actions pédagogiques, de développer les connaissances en alimentation des élèves et de construire une éthique autour de celle-ci.

Ces actions font suite aux différentes politiques de l’alimentation (PNNS, PNA, PAT, EGALIM, PNAN, Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire) tant du ministère de la santé que du ministère de l’alimentation et de l’agriculture, relayées dans notre région par la DRAAF Grand Est.

Aujourd’hui, la demande reste toujours présente sur le Territoire de prédilection de MAQ

La réussite de ces actions dans les écoles primaires (plus de 50 classes d’écoles primaires, plus 16 classes de 6ème et de 5^ème de collèges représentant environ 3 300 élèves sensibilisés), ont entrainé une demande d’appel à projet de la Région Grand Est pour la diffusion et la mise en place de « Journées d’éducation au Bien Manger » sur le territoire.

Ce projet rentre dans le cadre des actions menées par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) Grand Est en faveur des essaimages de démarches et de dispositifs exemplaires répondant aux orientations de la Politique nationale de l’alimentation (PNA) et de la Loi Egalim.

Description des Journées d’éducation au bien manger :

Les JéBM sont des journées de sensibilisation qui se déroulent dans des établissements scolaires primaires (à destination des élèves de CE2, CM1 et CM2), avec la mise en place d’activités sur quatre ateliers tournants.

Objectifs du projet de former des apprenants aux « Journées d’éducation au Bien manger » :

Cela permet aux collectivités de répondre :

1/ Aux obligations réglementaires, notamment de la Loi Egalim.

Article 90

• L’article L. 312-17-3 du code de l’éducation est ainsi modifié : « Une information et une éducation à l’alimentation et à la lutte contre le gaspillage alimentaire, sont dispensées dans les (écoles) établissements d’enseignement scolaire », cohérentes avec :
• les orientations du programme national relatif à la nutrition et à la santé mentionné à l’article L. 3231-1 du code de la santé publique
• le programme national pour l’alimentation mentionné à l’article L. 1 du code rural et de la pêche maritime,
• Les enseignements ou le projet éducatif territorial mentionné à l’article L. 551-1 du code de l’éducation (activités périscolaires).

2/ A l’enjeu de santé public majeur : celui d’aller à l’encontre de progression de l’obésité, notamment chez les plus jeunes.

Selon une publication récente d’une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui dépend du ministère de la Santé :

•  23,4 % des adolescents (près d’un quart) sont en surcharge pondérale :
• 18,2 % en classe de 3e et 5,2 % sont obèses.

Des jeunes très souvent en manque de repères

• Le harcèlement médiatique des enfants et adolescents par l’industrie agroalimentaire amène un brouillage des repères nutritionnels (matraquage par les publicités sur les réseaux sociaux, ou à la télévision, même si la loi oblige à rajouter un message « bon pour la santé »).
• Motivation permanente à consommer des sucreries, des céréales, des barres chocolatées, des gâteaux industriels… 
• Le temps très important passé devant les écrans par les adolescents est aussi l’une des causes (avec de la malbouffe et la sédentarité de l’obésité.

Les « Journées d’éducation au Bien Manger » visent à proposer des repères nutritionnels aux enfants dans une société où l’offre alimentaire est, dans le contexte actuel, démesurée et préjudiciable au climat.

Les ateliers du goût, de la nutrition et l’atelier « cuisine » favorisent une autonomie de penser et de choisir, et font naitre la réflexion sur la nécessité ou non de changer son comportement alimentaire.

3/ A la nécessité de créer du lien dans le territoire

            L’acte alimentaire